Chez Jowy

Jowy était intéressé. Il s'approcha de Sanghzeil.

"Je suppose, qu'avec un tel titre, monsieur le Shnigami, ce cahier ne contient pas juste une liste de personne à tuer. Surtout lorsque l'on sait que de l'avoir touché permet de te voir et vu l'éloge que tu en fait, cela doit-être bien plus intéressant que ça..."

Le jeune homme alluma la télévision avec la télécommande qui se trouvait sur la table du salon. En zappant, il tomba sur les informations en direct de TF1, au moment même où le nom du présentateur défilé sur l'écran... Sacha Berdi... Il prit un stylo qui trainé sur la table et écrivit ce nom sur le verso du bout de papier.
Il regarda Sanghzeil qui souriait sadiquement avant de reposer les yeux sur la télévision. 38 secondes plus tard, Sacha Berdi se tordit de douleur en directe avant de tomber, inerte, sur la table de infos.
Jowy parut fasciner, il comprenait maintenant un peu plus les dires du Shinigami.

"C'est plus qu'utile..."

Jowy s'approcha du comptoir, pris des allumettes et en alluma une pour brûler le bout de papier.

"Tu as peut-être tué quelqu'un qui s'appelait "Bonsoir", ricana-t-il."

* Sanghzeil ricana, mais reprit vite son sérieux, à la dernière phrase de Jowy :*

- Hélas, ce n'est pas si simple... Il ne te suffit pas d'écrit "Henry" Sur le cahier pour tuer un dénommé Henry... Il faut pour cela que tu connaisses le visage de la personne que tu voudrais tuer, car sans cela, rien ne se passera...

* Comme auparavant, Sanghzeil se tût, n'ajoutant aucune autre information, Jowy n'en aillant pas demandé plus. Il rajouta néanmoins une dernière phrase : *

- Les gens dont tu souhaites la mort, et dont leur nom est écrit dans le cahier... Et bien... leur mort pas défaut... C'est la crise cardiaque...

* Il ricana un petit coup, puis se tût, laissant Jowy réfléchire à cela. Sanghzeil savait que sa mère était morte d'une crise cardiaque... Était-ce une simple mort accidentel? Ou d'autre Deaths Notes existaient elles dans ce monde...
Cela, Seul les Shinigamis le savaient...*

Jowy s'appuya sur le comptoir, il avait tout de suite fait le lien. La probabilité qu'un humain ou qu'un Shinigami avait tué sa mère devait tourner dans les 80%. Non... 85% vu le nombre de mort par crise cardiaque ces derniers temps... Beaucoup d'humains devait avoir des Death Notes.... Mais il n'en avait rien à faire. Il avait lui même peut-être tué le père de quelqu'un. Il n'était pas mieu que l'assassin de sa mère.

"Je vois.. Dit-il simplement. Et... De quel façon peut on tuer d'une autre manière que par une crise cardiaque?"

* Sanghzeil fut déconcerté, bien que son visage resta de marbre, par le simple fait que Jowy pensait qu'il y avait d'autre moyens de tuer que la crise cardiaque.
Il prit un air sombre et dit : *

- Laisse moi récapituler... Si tu marques le nom de quelqu'un dont tu connais le visage. Sa mort arrivera 40 secondes après que le nom ai été écrit. Par contre, si tu inscris une raison durant les 40 secondes, tu auras dès lors 6 minutes, plus les 40 secondes, pour donner des details sur sa mort. Passé ce délai, la victime mourra de la facon présicée. Evidemment, si la raison et invraisemblable, ou impossible a réaliser, elle mourra d'une simple crise cardiaque...

* Sanghzeil fixa la Death Note, quand quelque chose lui revint en mémoire. Il se racla la gorge et dit, l'air sérieux : *

- De plus, comme tu as touché la Death Note, elle est à toi, jusqu'à ce que tu dises "J'y renonce". Cependant...

* Son air sérieux se métamorphosa en un grand sourire. Il rangea la Death Note dans une poche interieur de son manteau et dit : *

- Rien ne m'oblige à te la passer...

Sanghzeil, de ses deux mètres vingts de haut, regardait Jowy, attendant une réaction.

Jowy souria. Puis se retira du comptoir pour se lancer dans un des divans. En adoptant une position confortable il dit simplement:

"Fait ce qui te plait. A mon avis tu me la passeras bien un jour."

Le jeune homme s'empara de la télécommande et éteignit la télé. Puis il ferma les yeux...

La lumière du jour réveilla Jowy doucement... Ce dernier releva son buste en clignant des yeux et regarda Sanghzeil, couché confortablement sur le divan opposé et en train de manger une pomme qu'il avait dans le panier à fruit du comptoir. Jowy s'assit plus correctement et regarda l'heure sur sa montre. 7h15. L'heure à laquelle il se lève d'habitude pour aller en cours.

"Salut, dit il en baillant à son nouvel équipier."

Il se leva et se prépara un petit déjeuner bien copieux dans la cuisine.

"Je vais à la Fac aujourd'hui, je suppose que tu vas venir avec moi?"

Il n'attendit pas la réponse de Sanghzeil et enchaîné les mouvements habituels pour se préparer: manger, prendre une douche, s'habiller, se brosser les dents, se coiffer, se parfumer… Il avait tellement l'habitude de faire ça qu'il ne se rendait même plus compte que ces gestes étaient presque toujours exactement les mêmes. Une fois prêt, il pris ses affaires de cours et regarda à nouveau sa montre. 8h exactement. Avant de partir pour prendre le métro, il éteignit l'ordinateur qu'il avait oublié d'éteindre la veille…

* Sanghzeil éclata d'un grand rire et dit : *

- Bien sur que je viens... tu voudrais pas me laisser tout seul ici... Et puis... peut-être q'un ou deux profs pourraient accidentellement mourir d'une crise cardiaque, qui sait?

* Il fit un petit clin d'oeil a Jowy, avala son rognon de pomme, puis déplia ses ailes. Celles-ci lui donnaient un aspect de Demon. Aspect que Sanghzeil aimé montrer aux autres, sachant pertinament que cela les impressioneraient. Il s'élanca par la fenêtre et dit *

- Rendez-vous à la Fac!

* Ses puissantes ailes le propulsairent jusqu'à la Fac en moins de temps qu'il ne faillait pour le dire. Arrivé là-bas, il se mit à suivre les passants, s'amusant à les observer de près. Lassé au bout d'un moment, il se percha sur une des branches d'un des nombreux arbres qui peuplaient l'allée de l'établissement, telle une Gargouille de Cathédrale. Au passage de Jowy, il tomba lourdement au sol, les ailes repliées dans le dos.*

- Enfin... Vous en mettez du temps pour venir jusque là, vous les humains... j'ai bien cru que tu m'avais abandonné...

* Il prit un air dépité, avant d'exploser de rire*